[Christiane Herman]

Merci Monsieur ! Il nous a laissé les coquelicots !

Du rarement vu dans nos contrées. Ici en bordure de la N 614 à Kemexhe, à 50 mètres du rond-point de la sortie 30 de l’autoroute E40, direction Tongres, ce 30 mai 2021, un conducteur d’épareuse nous a laissé les coquelicots !
Le terme épareuse est parfois employé pour nommer une machine qui coupe les buissons et l’herbe au bord des routes ou qui est utilisée dans le cadre de travaux agricoles. Le terme plus généralement employé est faucheuse / débroussailleuse hydraulique. Une épareuse se compose de deux parties : le bras qui se compose d’un bâti supportant le moteur, le distributeur hydraulique, une poutre métallique montante appelée « flèche » et une descendante appelée « balancier » ; l’outil, généralement un groupe de broyage ou encore un lamier, un sécateur, un panier de faucardage ou une cureuse de fossés.
NB : pour ne pas effrayer, le nom de cet engin de destruction massive des haies est féminin. En réalité, ces « faucheuse / débroussailleuse » éclate la matière, les haies ne s’en remettent pas, mais il leur faut 10-20 ans pour mourir. Un seul passage consciencieux suffit ! Ce type de machine est interdit au Luxembourg (communication personnel d’un garde forestier) mais est devenu l’outil indispensable des administrations communales. Au Pays de Herve, ici le long de la N 650 qui conduit à Val-Dieu (voir aussi l’état du sol du champ en arrière-plan) ou le long de la N3, vous pouvez observer le premier et le dernier stade du massacre des haies, heureusement exécuté en dehors de la période de nidification.


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