Je suis interpelé par le débat qui a lieu au sein d’Attac pour savoir quelles revendications défendre et pour s’interroger si certaines revendications sont plutôt de nature à favoriser le système ou non.

Tout le monde ou presque sait que je suis marxiste et donc à ce titre mon combat s’inscrit dans un changement global de société, qui n’aura de cesse qu’avec le nécessaire dépassement du capitalisme et la construction concrète d’un « modèle » alternatif (en tant que marxiste, je ne le conçois que comme socialiste). Mais il est clair qu’une telle transformation ne pourra s’opérer demain matin. Il y a encore beaucoup de travail à la fois pour convaincre qu’une telle nouvelle société est indispensable, pour définir ensemble ce que cette société devra comporter et pour unir toutes les luttes qui se déroulent un peu partout, toutes en général les plus justifiées les unes que les autres, mais qui restent défensives et partielles.

Je sens profondément le besoin d’avoir une revendication centrale pour unir les populations autour d’un thème, tout en sachant que c’est bien évidemment limitatif et ne remettra pas en cause à court terme le système en lui-même. Mais un tel thème permettrait d’unir, de montrer la force collective comme moteur principal du changement social, de montrer aussi que par la lutte on peut arriver à des résultats, que la défaite n’est pas toujours au bout du combat… Ce serait, si on parvenait à cette unification et à la réalisation de cette revendication, une formidable avancée pour le mouvement social. Ce serait un encouragement magnifique à toutes les autres luttes pour d’autres revendications justifiées.

A la fin des années 90, des responsables du Monde diplomatique ont compris cet enjeu face à la mondialisation capitaliste et ont proposé l’adoption d’une taxe de type Tobin sur les transactions entre devises. Cela a donné naissance à Attac et créé aussi un engouement à la fois pour construire une opposition à l’ouverture sans frein des frontières aux marchandises et aux capitaux et pour débattre de ces questions économiques à connotation sociale et ne pas les laisser dans les mains d’experts gagnés à la cause capitaliste.

Je ne suis pas toujours d’accord avec Bernard Cassen, un des initiateurs du projet. Mais il avait assez bien résumé l’objectif en expliquant (je cite de mémoire) : la taxe Tobin a pour but de créer une brèche dans le mur capitaliste (il a sans doute plutôt utilisé le terme néolibéral) et, grâce à ce trou, on pourra faire passer bien davantage, des revendications qui nous semblent aujourd’hui difficiles d’obtenir. Ce serait une victoire aux conséquences multiplicatrices et c’est bien pour cela et non parce qu’elle ne peut pas la payer que la classe dirigeante s’y opposera avec la dernière des énergies.

Sur ce plan, la taxe Tobin a été une initiative positive, montrant la voie à suivre pour toutes celles et tous ceux qui veulent ce changement nécessaire.

La question est aujourd’hui de savoir si la taxe de type Tobin peut encore être cette revendication centrale qui peut rassembler les mondes en lutte un peu partout dans nos régions. Or, si cela avait du sens à la fin des années 90 pour contrecarrer une mondialisation soi-disant heureuse qui avançait à marche forcée, écrasant tout sur son passage, il me semble que c’est moins le cas aujourd’hui. A part les plus acharnés des libéraux, partisans d’un libre-marché sans faille et sans intervention d’aucune sorte, les représentants de la bourgeoisie remettent en cause les bienfaits systématiques de cette mondialisation. Ils introduisent des freins, voire des obstacles, à la libre circulation des personnes. Ils glissent des clauses pour se protéger de l’importation trop massive de marchandises venant de pays plus « compétitifs ». En Europe, ils ont même mis le projet d’une taxe sur les transactions financières sur la table. C’est l’Allemagne qui a finalement glissé des bâtons dans les roues pour la réalisation concrète de cette mesure. Donc ma question est de savoir si lutter contre la mondialisation devrait être la priorité, sachant que la classe dominante a déjà dans ses cartons la possibilité de contourner adroitement cette disposition.

D’autre part, des autres problèmes majeurs sont apparus, affectant durement les couches plus démunies des populations. A la fin des années 90, le capitalisme avançait rapidement comme seule alternative à lui-même, comme le seul système économiquement efficace possible et acceptable. On était confronté au mot d’ordre lancé auparavant par Thatcher : TINA (There is no alternative).

Depuis lors, deux crises frappant au cœur du système, aux Etats-Unis, ont secoué le capitalisme, montrant les faiblesses structurelles de cette économie soi-disant la plus performante. De nombreux salariés ont été victimes, à la suite de cela, des conséquences de ces récessions et ont perdu leur travail. Si certains ont pu retrouver un emploi, c’est souvent dans des secteurs précarisés et dans des positions moins avantageuses comme c’est le cas de nombreux travailleurs œuvrant pour des plates-formes, sous-payant largement des travailleurs auxquels on réserve des contrats d’indépendants, c’est-à-dire avec peu ou pas de protection sociale.

Le problème écologique, qui était déjà largement présent à la fin des années 90, a pris un tour quasi catastrophiste. L’avenir de l’humanité sera en jeu si on ne réduit drastiquement pas les émissions carbones, si on ne s’empare pas à pleine main de la question des déchets, si on continue à épuiser les ressources naturelles au rythme actuel, si on ne protège pas certains animaux, certaines plantes, certains écosystèmes… Ceci s’oppose très clairement à la manière capitaliste de fonctionner, en particulier dans sa façon de privilégier la recherche individuelle de ses intérêts personnels qui se traduit par la quête insatiable du plus grand profit pour les entreprises et donc dans sa façon de ne pas tenir compte de ce qui pourrait arriver par la suite. « Après moi, le déluge », écrivait déjà Marx dans Le Capital, pour décrire l’attitude habituelle des capitalistes pour mener leurs affaires.

Enfin, la pandémie Covid-19, dont les causes sont toujours obscures à l’heure actuelle, a plongé la terre à la fois dans une succession de décès, surtout auprès de la population âgée et fragile financièrement, et dans des confinements à répétition, décidés généralement de façon autoritaire, coupant la majeure partie des populations des relations sociales qui lui sont indispensables pour supporter la vie souvent misérable qu’elles sont obligées de mener. Tout comme dans le cas de la lutte contre le « terrorisme », ceci montre clairement des dérives autoritaires de la part des Etats, notamment européens, qui n’hésitent pas à empiéter sur les libertés démocratiques des citoyens pour imposer des mesures qui sont parfois discutables.

On n’est donc plus dans une situation où la mondialisation capitaliste écrase tout, mais où les enjeux sont plus globaux, plus urgents, plus dramatiques, touchant aussi bien les populations laborieuses dans les pays dits riches que la quasi-entièreté des peuples du Sud.

Il faut d’urgence :

  • réduire les émissions carbones ;
  • – donc investir dans des infrastructures publiques comme les transports en commun ;
  • augmenter le pouvoir d’achat des couches plus pauvres de la population, mais ceci comprend non seulement celles qui sont sous le seuil de pauvreté, mais aussi celles qui se situent au-dessus et qui ont du mal à boucler les fins de mois ou qui doivent renoncer à des biens ou des services essentiels pour leur existence faute de moyens ;
  • contribuer à réduire les inégalités sociales ;
  • investir largement dans la santé publique (et dans l’enseignement et la culture) ;
  • assurer aux populations âgées une retraite permettant une fin de vie digne et « heureuse » (en tous les cas débarrassés des besoins financiers) ;
  • investir largement dans le recyclage des déchets…

Pour ne citer que quelques exemples urgents.

En d’autres termes, il faut des moyens.

Or, j’ai des doutes qu’une taxe sur les transactions financières rapportent ces montants nécessaires. Lors des discussions sur cette taxe au niveau européen, les chiffres estimés pour le produit de cet impôt par les spécialistes de la Commission oscillaient entre 40 et 300 milliards d’euros (là aussi, je cite de mémoire). Personnellement, je connais suffisamment l’histoire économique et sociale du capitalisme pour savoir que si une telle taxe était établie, les entreprises mettront tout en œuvre pour la contourner et trouveront les failles pour en payer le moins possible. On n’a qu’à voir l’explosion de la fraude fiscale et de l’évasion des capitaux depuis les années 70. Donc le produit se rapprochera davantage des 40 milliards, si pas moins.

En même temps, il ne faut pas avoir d’illusions : toute revendication dans le capitalisme qu’on réussira à arracher ne sera appliquée sérieusement que si la classe dirigeante n’a pas d’autres choix. Et, dès que les conditions le permettent, elle sera progressivement démantelée ou complètement intégrée dans le bon fonctionnement du système. C’est le cas de la sécurité sociale. Après la guerre, elle s’impose parce qu’il y a eu une deuxième guerre meurtrière, qui a été terrible pour les populations civiles (alors que la Première Guerre mondiale avait surtout touché les soldats, donc surtout la population masculine plutôt jeune, avant d’affecter lourdement les autres à la fin des hostilités avec la grippe espagnole). Il y a une crise économique majeure dans les années 30. Le capitalisme avait engendré le pire des régimes, raciste, belliqueux, génocidaire : le fascisme (et le nazisme, mais que je considère comme une forme de fascisme encore plus dégénérée). Au sortir de la guerre, en 1945, les bourgeoisies locales soit avaient collaboré, soit se trouvaient à l’étranger. Elles n’avaient plus le contrôle du pays (certainement en Europe continentale). Donc elles ont concédé la sécurité sociale en échange de la récupération du pouvoir sur les entreprises et l’Etat. Depuis l’effondrement de l’URSS et même avant, depuis que l’Union soviétique n’apparaît plus comme une alternative souhaitable, elles tentent de réaménager cette sécurité sociale pour qu’elles leur coûtent moins cher. En même temps, elles l’utilisent pour amortir les chocs que le capitalisme provoque, comme lors des crises économiques ou lors de la pandémie actuelle.

En tenant compte de cela et en sachant que le but est de rassembler le maximum de partisans pour former un mouvement social fort unifié pour créer la « brèche dans le mur », il faudrait donc avoir une revendication qui

1. fasse suffisamment mal à la classe dirigeante, de sorte que la lutte oppose clairement d’un côté la majorité de la population, c’est-à-dire les salariés, les pensionnés, les chômeurs, les jeunes, les « vieux », les hommes, les femmes, les Belges de souche ancienne, les Belges de souche plus récente, les immigrés, les sans papier, etc. ; et de l’autre, la classe dominante ;

2. soit suffisamment claire et simple à comprendre, de telle sorte que la revendiquer suscite une adhésion rapide ;

3. réponde au mieux aux défis auxquels nous sommes confrontés, c’est-à-dire de rapporter suffisamment de fonds pour payer tous les investissements indispensables pour assurer la pérennité de l’humanité que le capitalisme compromet (ou du moins le plus possible) ; il faut que la revendication soit crédible.

Pour moi, suivant ces critères, cette revendication doit être l’impôt sur la fortune, à condition qu’elle rapporte ou qu’elle tente de rapporter 2% du PIB, comme le propose Thomas Piketty. Par exemple, cela pourrait rapporter 9,5 milliards d’euros à la Belgique, 48 milliards à la France, 68,5 milliards à l’Allemagne. A l’échelle de l’Union, on approcherait les 300 milliards. En ne comptant que les pays qui sont sans doute le plus en l’état actuel des rapports de force appliquer cette taxe (soit l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Portugal et la Suède), j’obtiens un total de 210 milliards. Ce sont donc des montants qui peuvent vraiment faire mal à la classe dominante, d’une part, et contribuer à engager les investissements nécessaires, d’autre part.

En outre, c’est une revendication relativement populaire et assez simple à expliquer dans sa globalité. Maintenant, sur le plan technique, ce serait un peu plus compliqué, car il faudrait avoir un cadastre des fortunes (ce qui n’existe pas dans tous les pays, comme en Belgique par exemple) et calculer les taux d’imposition en fonction des niveaux de patrimoine (en excluant les domiciles et les terrains pour les agriculteurs notamment) pour obtenir cette solution de 2% du PIB.

Il y a eu une discussion au sein d’Attac France pour savoir si on devait privilégier cette revendication de l’impôt sur la fortune, notamment à la suite de la parution du livre de Thomas Piketty, Le Capital du XXIème siècle. La conclusion était qu’on ne pouvait décider qu’une revendication était meilleure qu’une autre. Donc on ne soutenait pas centralement la revendication.

Mais ma démarche est différente. Piketty défend cette taxe comme une solution notamment à l’inégalité des revenus afin de rétablir plus de justice fiscale. Comme j’espère que vous l’aurez compris, je ne suis pas ce raisonnement. L’impôt sur la fortune n’est pas une solution à tous les problèmes que pose le capitalisme. Cette solution est de sortir du capitalisme, comme l’a proposé dans un titre de ces livres Samir Amin. C’est éventuellement une solution partielle et certainement temporaire, comme je l’ai expliqué plus haut. Cela dépend du rapport de forces et lorsque celui-ci s’inverse, la bourgeoisie revient inévitablement sur cette mesure. Si je suis partisan de l’impôt sur la fortune, c’est pour créer une brèche pour ouvrir à d’autres revendications qui seront alors plus faciles à faire passer, jusqu’à la prise de conscience collective que le problème principal pour appliquer toutes ces mesures justifiées est le pouvoir que les capitalistes exercent sur l’économie et sur l’Etat. Et donc je ne tiens pas particulièrement à cette taxe. Si quelqu’un a une meilleure revendication qui remplisse les conditions avancées ci-dessus, je suis preneur.

Je ne pense pas que ce soit la suppression des dettes ou des produits dérivés, comme le proposent certains. En ce qui concerne la dette, nous ne sommes déjà d’accord entre nous pour définir ce qu’est une dette illégitime. Pour les produits dérivés, je pense que la majorité de la population ne sait pas ce que c’est, pour autant qu’elle a déjà conscience de leur existence. Et la majorité des gens d’Attac, par exemple, pourtant les mieux informés globalement en la matière, aurait beaucoup de mal à défendre et donc expliquer une telle mesure et pourquoi elle serait nécessaire. Déjà dans le contexte actuel, je ne suis pas sûr que tous les produits dérivés soient néfastes. Il faudrait en supprimer tous les marchés (ce qui n’a de sens qu’au niveau planétaire, donc difficile à mettre en œuvre). Mais, tant qu’ils existent, des entreprises doivent en passer par là pour stabiliser leurs prévisions et leurs activités.

Je ne serais pas complet si je ne disais un mot sur les possibilités des capitalistes de contourner cet impôt sur la fortune, surtout après avoir insisté pour montrer qu’ils s’attachaient toujours à le faire. Il est vrai qu’il leur est loisible de s’installer en dehors du territoire qui impose et donc ainsi éviter de payer la taxe. On sait que les propriétaires d’Auchan, la famille Mulliez notamment, se sont implantés dans le Hainaut à la frontière française pour échapper à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). De même, la moitié de la famille Peugeot est domiciliée en Suisse. Il serait vain d’éluder cette possibilité. Cela signifie que plus que probablement le produit de la taxe sera moindre que les 2% du PIB fièrement annoncés ci-dessus.

Mais j’apporterais trois réponses à ce problème.

Primo, ce n’est pas parce que la classe dirigeante a les moyens d’éluder cet impôt qu’il ne faut pas le revendiquer. Une partie de celle-ci le paie. La moitié des Peugeot se trouve en Suisse. En général, ce sont ceux qui sont le moins impliqués dans les établissements automobiles ou industriels. En d’autres termes, la moitié – l’autre moitié – réside bien en France et s’acquittait de l’ISF.

Secundo, on peut prendre des mesures à l’encontre de ceux qui fuient ainsi l’impôt. On peut rendre les affaires et les activités de leurs firmes plus difficiles. On peut pratiquer des politiques plus dures à l’encontre des paradis fiscaux, définis non comme les pays ou contrées qui ne fournissent pas les infos sur les résidents demandées par les autorités nationales (règles de l’OCDE), mais comme les régions qui exigent une fiscalité minimale…

Tertio, il est clair que plus de pays adoptent une telle taxation, plus ce sera difficile d’échapper à cet impôt. Si la Belgique et la France le reprennent, la famille Mulliez devra peut-être envisager de déménager une nouvelle fois. En outre, ces Etats seront en mesure d’imposer des mesures plus drastiques à l’égard de ceux qui essaient d’éluder l’impôt. Si ce n’est que la Belgique, ce sera faible. Si c’est la France, l’Allemagne et la Belgique, ce sera automatiquement un poids plus important et ceux qui veulent contourner la mesure en seront peut-être pour leurs frais.

En même temps, l’avantage d’un impôt sur la fortune par rapport à une taxe de type Tobin est qu’il peut être appliqué dans chaque pays séparément. Comme je le soutiens ci-dessus, c’est mieux s’il y en a plusieurs. Mais, même s’il n’y en a qu’un, il peut le faire. Il n’a pas besoin d’attendre. Dans le cas d’une taxe sur l’échange des devises, elle n’a de sens que pour des devises souvent utilisées et pour tous les pays ou régions qui emploient continuellement cette monnaie. Donc dans le cas de l’euro, il faut un accord des 19 pays qui ont l’euro comme monnaie nationale. Cela coince rapidement.

Je terminerais par le débat que Macron avait organisé en France dans le cadre des réponses à apporter au mouvement des gilets jaunes. Beaucoup avaient demandé le rétablissement de l’ISF. Le président français a rejeté cette proposition d’un revers de la main, en disant que si on le rétablissait cela pénaliserait l’investissement. C’est un argument repris par de nombreux spécialistes économistes proches du pouvoir.

C’est de la vaste blague. Taxer le patrimoine revient à imposer des personnes. Celles-ci n’investissent plus énormément directement. Ce sont le plus souvent des sociétés qui le font à leur place. Par exemple, elles confient leur argent à des firmes qui gèrent leur patrimoine. Ces sommes passent par la Bourse en général. Or, à la Bourse, on échange des titres. Ces titres ne signifient nullement un investissement. Ce n’est qu’en cas d’augmentation de capital qu’il y a effectivement investissement dans des entreprises réelles (mais cela peut être aussi des firmes financières).

Les investissements macroéconomiquement parlant sont réalisés la plupart du temps par l’autofinancement, autrement dit par les bénéfices réservés (qui ne sont donc pas distribués sous forme de dividendes aux actionnaires), ou par l’endettement (ce qui en ces temps de taux d’intérêt bas est une solution de plus en plus utilisée). Cela veut dire que l’impôt sur le patrimoine n’est pas censé affecter les montants d’investissement. Une telle taxe n’aura donc que peu d’impact sur l’investissement. A cela s’ajoute que le niveau des investissements est actuellement et certainement depuis la crise de 2007-2008 assez bas. Il n’a pas fallu attendre un impôt sur le patrimoine pour décourager les investisseurs. Les perspectives moroses du capitalisme y contribuent déjà très largement.


  • Publié : 3 ans ago on 27 juillet 2021
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  • Dernière modification : juillet 27, 2021 @ 9:12
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