ATTAC, L’Empire de la guerre permanente, Les petits libres, 2004

ATTAC, sous la direction de Gérard Duménil, Bernard Cassen et Jacques Nikonoff

Les États-Unis, leurs ressortissants et leurs obligés à L’étranger et, au-delà, le reste du monde occidentalisé sont-ils davantage en sécurité depuis que George W. Bush a fait de la « guerre contre le terrorisme » L’axe de toutes ses politiques après les ttentats du 11 septembre? Chacun volt bien que non. De ce point de vue, la doctrine de la «guerre préventive » développée par l’administration républicaine se solde donc par un échec total.

Mais était-ce réellement le but poursuivi ? On ne saurait en effet dissocier la posture belliciste du clan au pouvoir à Washington de sa vision de l’ordre planétaire, tant les dimensions diplomatique, militaire, économique et financière sont intimement liées dans la nouvelle « destinée manifeste » qu’il s’auto-attribue. Promoteurs et premiers bénéficiaires d’une mondialisation néolibérale qu’ils ont commencé à imposer comme paradigme dominant dès le début des années 1980, les États-Unis, par la voix de leurs dirigeants, affichent désormais ouvertement une ambition impériale ; l’Irak aura constitué à cet égard un test en grandeur nature, tant en direction de leurs ennemis que de leurs « alliés ».

Cette stratégie globale conduit inévitablement le mouvement altermondialiste à aborder un ensemble des questions qu’il ne se posait pas à ses débuts, en un mot à se « géopolitiser ».


  • Publié : 20 ans ago on 11 juin 2004
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  • Dernière modification : juin 11, 2020 @ 11:58 am
  • Catégorie : Livres

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