octobre 11 @ 19 h 00 min – 21 h 30 min
Dans le cadre de Nuit Blanche contre Listes Noires, ATTAC-Liège a le plaisir d’inviter Anne MORELLI à venir parler de l’assassinat de Giacomo Matteotti en 1924.
Anne Morelli, professeure de l’Université libre de Bruxelles et historienne belge, est invitée à intervenir sur l’assassinat de Giacomo Matteotti, député socialiste assassiné sous le fascisme italien. Il y a 100 ans, le 10 juin 1924, sa mort dévoile le vrai visage du régime. Opposé à Mussolini à la Chambre, il avait contesté le résultat des élections qui venaient de se dérouler dans un climat de violence. Cet évènement signe donc un électrochoc pour l’opinion publique. Matteotti n’est certes pas la première victime du fascisme mais en devient le symbole. À l’étranger, et notamment en Belgique, un véritable culte lui est voué dès que sa mort est connue. On lui consacre un monument, des rues et même une chanson en wallon !
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Il y a 100 ans, le fascisme italien dévoilait son vrai visage : “L’assassinat le 10 juin 1924 de Giacomo Matteotti, député socialiste”
Le fascisme s’installe en Italie à la suite de la “Marche sur Rome” de 1922. Le régime s’est imposé à coups de violences et d’assassinats, mais le roi confie le pouvoir à Mussolini. Le nouveau régime est bien perçu par la droite qui y voit un énergique “retour à l’ordre”.
A l’étranger, la personne de Mussolini est largement caricaturée comme celle d’un César de pacotille, ridicule mais sans danger.
L’enlèvement et l’assassinat du député socialiste Matteotti, qui s’était opposé à Mussolini à la Chambre et avait contesté le résultat des élections qui venaient de se dérouler dans un climat de violence, signent donc un électrochoc pour l’opinion publique.
Le crime, commandité par Mussolini, ébranle temporairement le régime fasciste mais précède de peu son renforcement, l’établissement officiel de la dictature et la fin de la monarchie parlementaire.
Les deux camps sont désormais clairement séparés.
Matteotti n’est certes pas la première victime du fascisme mais en devient le symbole.
A l’étranger, et notamment en Belgique, un véritable culte lui est voué dès que sa mort est connue. On lui consacre un monument, des rues et même une chanson en wallon !
Écouter : Un jour dans l’histoire : Giacomo Matteotti : symbole des victimes du fascisme