Un monde sans limite ?
Un espace sûr et équitable pour tous

https://www.rencontres-elisee-reclus.org/

Programme

  • 12h30 Accueil des participants – rencontres informelles dans l’espace d’accueil avec ATTAC, Les Amis de la Terre, Jardin Zen, Humusation, CATL …
  • 13h30 Mot d’ouverture de la Rencontre
  • 13h40 Exposés de Rebecca Thissen, Tom Bauler, Christian Jonet, Michel de Kemmeter et Christian Arnsperger, suivi d’une discussion ouverte
  • 15h30 Pause conviviale et d’échange
  • 16h00 Débat entre tous les participants
  • 17h30 Mot de clôture de la Rencontre
  • 18h00 Fin de la Rencontre

Rebecca THISSEN est juriste de formation, spécialisée dans le droit international et les droits humains. Elle travaille depuis plusieurs années sur les questions de justice climatique, où elle combine recherche, plaidoyer et coordination de réseaux pour pousser un agenda plus ambitieux et équitable sur les questions climatiques et environnementales. Tout au long de son parcours, Rebecca a toujours focalisé ses travaux sur les principes de justice, d’équité et de responsabilité. Que ce soit aux niveaux national, européen ou international, ces fondements sont les pierres angulaires de son engagement et se déclinent dans l’ensemble de ses domaines d’expertise, tels que le contentieux climatique, la transition juste, la justice énergétique ou encore la finance internationale. Elle est convaincue que seule une approche holistique et intersectionnelle, mariant adroitement environnement et social, local et global, est la clé pour une transition écologique efficace et solidaire. Elle est aujourd’hui chargée de projet chez Climate Action Network (CAN) International (plus grand réseau mondial d’ONG actives sur les questions climatiques), où elle est chargée du suivi des processus multilatéraux et de l’agenda climatique international, se focalisant particulièrement sur les questions de financement.

Tom BAULER (Prof. ULB) s’intéresse aux interdépendances entre la gouvernance environnementale et l’économique. Partant d’une tradition d’Économie politique et d’une base transdisciplinaire en Économie écologique (Ecological economics), ses recherches investissent les dynamiques de gouvernance de la question environnementale en s’intéressant souvent aux instruments et outils de l’action publique. Récemment, nous explorons au sein de SONYA les questions d’exnovation ainsi que de transition juste. Son intervention aux Rencontres Élisée Reclus sera centrée sur l’exploration des paradoxes que nous imposera le respect des principes de justices socio-écologiques lors de la transformation radicale de notre façon d’organiser nos activités économiques et sociétales. Une double perspective sera développée ; d’une part sur la transition des élites, d’autre part sur la montée en puissance d’une économie politique de la compensation.

Licencié en sciences politiques de l’Université de Liège, Christian Jonet s’implique depuis de nombreuses années dans les dynamiques citoyennes liégeoises de transition sociale et écologique. De 2008 à 2016, il a été coordinateur de l’ASBL Barricade, où il a effectué un travail d’animation et de recherche en éducation permanente sur les thématiques de l’économie sociale et de la transition. Il se dédie depuis 2013 au développement d’un système et de filières alimentaires durables en région liégeoise, en tant que directeur de l’ASBL Ceinture Aliment-Terre Liégeoise où il a, notamment, contribué activement à la création du Conseil de Politique Alimentaire de Liège Métropole et à celle du Pôle Circuit Court liégeois. Membre du Collège wallon de l’Alimentation durable (CwAD) et du GRE-Liège, il milite et agit en faveur de l’émergence d’une démocratie alimentaire et de la création d’alliances entre mouvements citoyens progressistes, forces vives d’une économie coopérative, conviviale, régénérative, et pouvoirs publics.

Entrepreneur, investisseur immobilier, chercheur, auteur à succès, chroniqueur dans la presse et à la télévision, conférencier et professeur adjoint à la VUB Brussels School of Governance. En tant qu’économiste hétérodoxe et intellectuel reconnu à l’avant-garde de la transition, il est l’architecte du modèle de l’Économie Systémique Régénératrice, qui apporte de nouveaux paradigmes et une transition régénérative aux entreprises, projets, territoires et gouvernements du monde entier.
Il a fondé le “Club de Bruxelles”, think tank et école de pensée économique. Il met en œuvre la transition économique et forme des centaines d’« Extrapreneurs » dans son laboratoire vivant. Son équipe a formé leaders et entrepreneurs dans 20 pays et a encadré plus de 100 projets régénératifs regroupés dans leur Banque de Multi-Solutions Systémiques, en open source, financée par sa monnaie numérique dédiée à la régénération, le “Kairos”.
Son travail navigue entre l’intelligence économique sur les changements sectoriels, le développement personnel et spirituel, la philosophie économique, les principes biomimétiques inspirés par la nature, les principes régénératifs et les sciences systémiques. Cela lui confère une compréhension approfondie de la gestion complexe des défis et de la prospective, ainsi qu’une compréhension approfondie des changements de paradigme, ainsi que des méthodes pragmatiques et boîtes à outils pour les entreprises de la prochaine génération ESG.

Christian Arnsperger, docteur en économie, ancien chercheur du FNRS (Belgique) et professeur en durabilité à l’Université de Lausanne (Suisse), mène ses recherches et ses enseignements sur les mécanismes métaboliques (et notamment monétaires) de la décroissance, les alternatives post-croissance, ainsi que les obstacles politiques et existentiels qui rendent difficile une transition socioécologique équitable et apaisée. Il défend la position selon laquelle la décroissance sera une phase obligatoire et non optionnelle, mais passagère, de l’évolution future de nos sociétés thermo-industrielles, et que la « qualité » de cette décroissance et la rapidité avec laquelle un monde post-croissance verra le jour dépendront de la profondeur des mutations non seulement institutionnelles, mais aussi anthropologiques et existentielles, que nous mettrons en place. Selon lui, le modèle du « donut » constitue le cadre idéal et désormais incontournable pour penser ces enjeux complexes.


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