Naomi Alderman, Le Pouvoir (trad. Christine Barbaste), Calmann-Lévy, 2018 (Le Livre de Poche, 2019)
L’action se déroule de nos jours. Le monde est dirigé par des hommes, ils sont la loi, la référence. A la suite d’un cataclysme planétaire, les femmes découvrent qu’elles disposent d’un pouvoir physique qui leur permettra de dominer les hommes et donc d’être détentrices du « Pouvoir ». Il en ressort
que toutes les situations que nous connaissons et qui décrivent notre société
sont inversées. Des excès, des dérives, des conflits, des divisions en découlent. En début et fin du livre, nous lisons des courriers échangés entre deux écrivains. Nous apprendrons que ces événements se seraient produits il y a plusieurs millénaires et que des archéologues ont découvert des objets qui corroborent la véracité de cette histoire. Les écrivains s’interrogent et remettent en cause nos certitudes quant aux rôles tenus par les uns et les autres ainsi que la notion de genre.