Un an après l’assassinat de Marielle Franco à Rio de Janeiro le 14 mars 2018
Le réseau Attac d’Europe se déclare solidaire de tous les démocrates, militants et militantes brésiliennes dans leur lutte pour la démocratie et les droits sociaux et politiques contre la violence autoritaire du gouvernement brésilien.
Marielle Franco et beaucoup d’autres militant·es sont victimes de la répression sanglante de leur lutte contre la pauvreté, le néolibéralisme et la corruption. En tant que conseillère municipale, Marielle Franco défendait les droits des habitants et habitantes des favelas et s’opposait à la violence institutionnelle qui s’exerce contre toutes les personnes opprimées et marginalisées dans une société dominée par les intérêts des multinationales et des plus riches.
En tant que militante féministe, elle symbolisait une lutte qui intègre l’égalité de « race » et de genre ainsi que les droits sociaux et politiques ; elle encourageait les gens à s’engager dans la solidarité. C’est ce combat, et tout particulièrement son engagement local contre la corruption politique et économique, qui a mené à son assassinat et à celui de son chauffeur, un acte qui a tout de l’exécution extralégale sous les ordres d’officiers de l’armée proches du président en fonction à l’époque, Michel Temer. Ces meurtres, il y a un an, démontraient la violence des forces politiques de l’extrême-droite.
Nous soutiendrons votre
lutte en dénonçant et en combattant la collusion politique et économique
entre le régime actuel au Brésil et les dirigeants politiques et les
multinationales chez nous.
C’est là notre devoir en souvenir de Marielle Franco et de toutes les personnes engagées qui sont assassinés.