Attac et le Léonardo da Vinci vous invitent, ce samedi 29 septembre à 10 h au Léonardo à Seraing, à une conférence qui vous fera découvrir le monde fascinant des abeilles et qui traitera de l’ensemble de la problématique du phénomène de dépérissement des colonies.
Depuis plusieurs années, l’actualité met régulièrement en avant l’inquiétant phénomène de disparition des abeilles et des autres pollinisateurs. Rappelons au passage leur rôle capital puisqu’ils assurent 80% de la diversité de nos aliments et 30% du contenu de nos assiettes !
Sur les continents américain et européen : les pesticides utilisés aujourd’hui dans l’enrobage des semences ou en pulvérisation provoquent des mortalités sans précédent, que ce soit directement en intoxiquant l’abeille, ou indirectement en la privant de toute flore mellifère !
Nous aussi, devenons les acteurs du changement. Que ce soit pour dénoncer les méfaits des pesticides sur la santé, pour soutenir une agriculture locale et biologique, mais aussi pour montrer l’exemple en terme de limitation des émissions de gaz à effet de serre et ainsi réduire l’impact du réchauffement climatique qui pose déjà des soucis à nos colonies dans certaines régions du monde. Bref, à penser localement avec nos abeilles et à agir globalement avec le monde agricole aujourd’hui durement éprouvé par un système qui ne l’a pas épargné.
Cette conférence sera présentée par Didier Brick, apiculteur et biologiste collaborateur du Service d’Ethologie de l’ULg. Actif au sein des Amis de la Terre depuis une vingtaine d’année, notre orateur travaille comme consultant auprès des communes et de la Province de Liège dans le cadre du plan Maya. Il est l’initiateur du verger conservatoire des variétés fruitières du Pays de Herve et de son jardin mellifère à Soumagne. De plus, il assure la formation d’apiculteurs au rucher école de Wégimont de la Fédération Liégeoise d’Apiculture, à la promotion sociale de
Blégny et au domaine de Palogne.
Nous aborderons également d’autres causes de disparition des abeilles régulièrement évoquées comme l’appauvrissement de la flore mellifère, les traitements réalisés par les apiculteurs eux-mêmes, le réchauffement climatique, les ondes GSM, …
Nous réfléchirons sur les moyens d’agir de chacun et nous terminerons par une dégustation de miel.