La liberté pour Raif Badawi et son avocat Waleed Abu al Khair.
RAIF BADAWI
Depuis le 9 janvier, Raif Badawi doit subir une séance de flagellation tous les vendredis.
Sa sentence prévoit qu’il reçoive 50 coups de fouet pendant 20 semaines, pour atteindre 1000 coups en tout.
La flagellation constitue une violation de l’interdiction absolue de la torture et des autres traitements cruels,
inhumains ou dégradants, inscrite dans le droit international.
Raif Badawi a été flagellé pour la première fois après la prière du vendredi le 9 janvier, en public,
devant la mosquée d’Al Jafali à Djedda. Quelques jours plus tard, Ensaf Haidar, la femme de Raif résidant
avec leurs trois enfants au Canada, a dit à Amnesty International que son mari souffre énormément,
que son état de santé se dégrade et qu’il ne survivrait peut-être pas la prochaine séance. « J’ai expliqué à mes enfants
ce qu’il se passait, pour ne pas qu’ils l’apprennent de la bouche de leurs amis à l’école. C’est un choc énorme pour eux.
La pression internationale est cruciale, et je pense que si nous continuons à soutenir Raif, cela pourrait porter ses fruits.
Nous devons continuer à nous battre », nous a-t-elle dit.