Editions du Cerisier

 

Les mots qui puent

Olivier STARQUIT

Date de Parution : mars 2018
Collection : Editions du Cerisier
Prix public TTC : 12 €

La plupart des termes repris dans ce recueil ont fait l’objet d’une chronique intitulée « le mot qui pue » dans Tribune, organe syndical de la Centrale générale des services publics, entre juillet 2013 et mai 2016.

Les mots importent. Dans la vie politique et syndicale, le choix des mots n’est jamais anodin. En effet, le langage n’est pas un simple outil qui reflète le réel, mais il crée également du réel en orientant les comportements et la pensée. Et vivre dans l’omission de cette évidence peut faire des ravages. Les mots portent, emportent avec eux une vision du monde, une logique politique, des signes de démarcation. Les mots classent, trient, délimitent et les fondés de langage du capital n’ont eu de cesse de décréter quels étaient les mots usés et les mots obsolètes.

Si nous n’y prenons garde, nous finirons nous-mêmes par ne plus parler notre propre langue mais la leur.

Cet ouvrage procède modestement à un travail systématique de traque et de déconstruction de ces pirouettes sémantiques, ces ruses de langage afin de faire le tri entre les mots qui libèrent et les mots qui oppriment. Car les mots sont des forces politiques : la reconquête idéologique sera lexicale ou ne sera pas et la bataille des mots est indissociable de la bataille des idées.

Licencié en philologie germanique, maître en traduction et maître en relations internationales et en politique européenne, Olivier Starquit est l’auteur de L’individu privatisé, le service public pour la démocratie (Espace de libertés, 2009) et de L’Extinction des Lumières, vers une dilution de la démocratie ? (éditions des Territoires de la Mémoire, 2011).

Préface de Alain Deneault, docteur en philosophie de l’Université Paris-VIII

Paru aux Editions du Cerisier. En coédition avec le CEPAG.

 


Editions LLL

 

10 ans après la crise :
Prenons le contrôle de la finance

ATTAC

Date de Parution : 13/06/2018
Collection : Les Liens qui Libèrent
Prix public TTC : 10 €

Dix ans après la crise financière de 2008, l’époque est toujours aussi favorable à la finance, aux fonds d’investissement et aux banques. Les timides réformes engagées depuis n’ont pas réussi à ébranler sérieusement leur pouvoir. Sans compter qu’un nouveau cycle de dérégulation financière voit le jour en Europe et aux États-Unis.

Mais, aujourd’hui, de plus en plus de gens ne supportent plus de devoir payer pour les dérives du secteur financier. Plus encore, ils ne croient plus que la croissance est sans limites, que la question écologique est secondaire, et qu’une société peut vivre sans désordre avec de fortes inégalités.
Publié en plusieurs langues, ce livre donne des clés de compréhension aux citoyennes et aux citoyens afin qu’ils s’approprient le débat sur la finance. Il présente les réformes nécessaires pour mettre la finance au service de la société. Il est aussi le support d’une vaste campagne, « 10 ans après la crise », organisée par les mouvements sociaux et citoyens européens, dont le point culminant est fixé au 15 septembre 2018, date anniversaire de la chute de la banque Lehman Brothers en 2008, qui a marqué le début de la crise financière internationale.

Ce livre a été conçu par une équipe internationale composée de membres d’Attac Allemagne, Attac France et SOMO (Pays Bas). Isabelle Bourboulon (Attac France) en est la rédactrice principale et des contributions substantielles lui ont été apportées par Dominique Plihon (Attac France), Myriam Vander Stichele (SOMO, Pays Bas) et Peter Wahl (Attac Allemagne).


 

Couverture avec le titre

Leur dette, notre démocratie !

ATTAC

Date de Parution : 02/05/2013
Collection : Les Liens qui Libèrent
Prix public TTC : 9 €
Code ISBN / EAN : 979-10-209-0013-5
Nombre de pages : 150

Partout en Europe la même question se pose : payer la dette ou préserver la démocratie ?

Partout les plans d’austérité se succèdent, imposés par la sinistre Troïka et les créanciers. M. Hollande, à peine élu, ratifie sans en changer un seul mot le traité budgétaire qu’il avait promis aux électeurs de renégocier. De droite ou de gauche, les actuels gouvernants ne pensent qu’à sauver les banques et « rassurer les marchés ».

Pourtant la dette est la condition-même du vivre-ensemble : la dette sociale, entre les citoyens et entre les générations ; la dette  écologique, entre les humains et la nature. Mais pour rembourser la dette financière, les créanciers veulent liquider ces dettes de vie, en sacrifiant les protections sociales et les équilibres écologiques.

Pourtant, on le montre ici, la dette publique ne provient aucunement de dépenses publiques excessives, ni d’un supposé laxisme d’élus qui seraient trop sensibles à la pression des électeurs. Bien au contraire, les représentants n’obéissent plus aux citoyens mais aux marchés. C’est pourquoi, d’Athènes à Tunis en passant par Wall Street, les révoltes populaires et mouvements « Indignés » ou Occupy s’attaquent à la fois aux oligarchies de la finance et de la politique. Ces mouvements s’inscrivent dans la longue tradition trop méconnue de la « démocratie par en bas ». Nous avons assez critiqué la dictature des financiers et la trahison des élus : l’heure est venue de construire en théorie et en pratique les outils d’une nouvelle démocratie, sociale et écologique.

 


 

Couverture avec le titre

15 idées reçues sur la fiscalité

ATTAC, Thomas Coutrot, Vincent Drezet, Jean-Marie Harribey, Dominique Plihon

Date de Parution : 07/03/2012
Collection : Les Liens qui Libèrent
Prix public TTC : 7,50 €
Code ISBN / EAN : 978-2-918597-70-4
Nombre de pages : 144

 

La France est la championne du monde des prélèvements obligatoires ! Le poids des charges fiscales plombe notre compétitivité ! Les impôts découragent les initiatives et font fuir les entrepreneurs ! La fraude sociale est une plaie aussi grave que la fraude fiscale ! Qui n’a jamais entendu ces assertions du discours dominant, martelées comme des évidences ? Pourtant, elles sont tout simplement contraires aux faits.
Ce livre reprend et déconstruit les idées reçues sur la fiscalité. Il contribue ainsi à poser les termes d’un débat si nécessaire du fait de la crise, de la hausse des inégalités et des besoins en matière de politiques publiques. Il livre également les principaux axes permettant de mettre la justice fiscale et sociale au coeur d’une future réforme des impôts. Car sans justice fiscale, donc sans impôts légitimes, la vie en société est impossible.


 

Couverture avec le titre

La nature n’a pas de prix

Les méprises de l’économie verte

ATTAC

Collection : Les Liens qui Libèrent
Prix public TTC : 9 €
Code ISBN / EAN : 979-10-918597-71-1

L’économie verte est à l’honneur. Le sommet de la Terre à Rio de Janeiro en juin 2012 en a fait le nouveau récit pour une sortie de la crise globale.
L’économie verte ne se résume pas au green-washing ou à la croissance verte. Elle se fonde sur l’octroi de nouveaux droits de propriété privée sur les biens naturels, sur le libre-échange et sur la négation des droits des populations. Une marche de plus est en passe d’être franchie. Les grandes fonctions écologiques de la planète – stockage du carbone, purification de l’eau, pollinisation – pourraient être transformées en «services écosystémiques» échangeables et valorisables ou en nouvelles marchandises globales et lucratives.

Au lieu de prendre acte du fait que l’économie est un sous-système de la biosphère, cette «économie verte» transforme la nature en une entreprise géante, productrice de services, bientôt contrôlée, si les peuples ne s’en mêlent pas, par quelques firmes et fonds financiers. Biodiversité, climat, ressources minières et fossiles, trois cas étudiés dans ce livre, sont ainsi devenus de nouveaux terrains de jeu pour firmes transnationales et projets technoscientifiques.

Les auteurs, de même que de nombreux mouvements sociaux, nous invitent à nous libérer de la finance verte et à récupérer les communs, ce qui ouvrira les voies vers des sociétés justes, démocratiques, soutenables et respirables.


Editions 1001 nuits

 

Couverture avec le titre sur fond orange

Agir local, penser global

ATTAC, sous la direction de Bernard CASSEN et Gus MASSIAH

Date de Parution : 04/12/2001
Collection : Les Petits Libres
Prix public TTC : 2,50 €
Code ISBN / EAN : 9782842056520 / hachette : 4947503
Format (105 x 150)
Nombre de pages : 112

 

Fermeture et délocalisation d’entreprises rentables, mainmise des multinationales sur les collectivités locales, mépris de l’environnement, ségrégation et “ghettoïsation” dans les villes, dégradation des services publics, endettements massifs des collectivités : la logique de la finance est implacable. Face aux impacts de la mondialisation, le terrain commence à se rebiffer et à exiger la transformation des territoires en espace de solidarité.


 

Couverture avec titre

Le Complexe médico-industriel

Attac, sous la direction de Jean-Claude Salmon

Date de Parution : 01/10/2003
Collection : Les Petits Libres
Prix public TTC : 2,50 €
Code ISBN / EAN : 9782842057657 / hachette : 4948634
Format (105 x 150)
Nombre de pages : 112

 

Depuis une trentaine d années, dans tous les pays développés, les systèmes de santé ont subi de profondes transformations dues à l emprise croissante des lobbies et des intérêts privés sur les politiques publiques. Par analogie avec le « complexe militaro- industriel » dénoncé par Eisenhower en 1958, on peut désormais parler d un « complexe médico-industriel ». C est lui qui dicte les pratiques médicales en transformant maladie et santé en marché pour consommateurs de soins et de médicaments.

Ce véritable hold-up financier, que cet ouvrage analyse dans le détail, remet en cause des acquis de civilisation. Contre la rapacité des multinationales de la pharmacie, une autre logique, celle du bien commun, est possible. Ses contours en sont ici esquissés.


 

Couverture, homme à tête de rapace sur fond rouge

L’Empire de la guerre permanente

ATTAC, sous la direction de Gérard Duménil, Bernard Cassen et Jacques Nikonoff

Date de Parution : 14/04/2004
Collection : Les Petits Libres
Prix public TTC : 3,00 €
Code ISBN / EAN : 9782842057664 / hachette : 4948642
Format (105 x 150)
Nombre de pages : 192

 

Inédit
Les États-Unis, leurs ressortissants et leurs obligés à L’étranger et, au-delà, le reste du monde occidentalisé sont-ils davantage en sécurité depuis que George W. Bush a fait de la « guerre contre le terrorisme » L’axe de toutes ses politiques après les ttentats du 11 septembre? Chacun volt bien que non. De ce point de vue, la doctrine de la «guerre préventive » développée par l’administration républicaine se solde donc par un échec total.

Mais était-ce réellement le but poursuivi ? On ne saurait en effet dissocier la posture belliciste du clan au pouvoir à Washington de sa vision de l’ordre planétaire, tant les dimensions diplomatique, militaire, économique et financière sont intimement liées dans la nouvelle « destinée manifeste » qu’il s’auto-attribue. Promoteurs et premiers bénéficiaires d’une mondialisation néolibérale qu’ils ont commencé à imposer comme paradigme dominant dès le début des années 1980, les États-Unis, par la voix de leurs dirigeants, affichent désormais ouvertement une ambition impériale ; l’Irak aura constitué à cet égard un test en grandeur nature, tant en direction de leurs ennemis que de leurs « alliés ».

Cette stratégie globale conduit inévitablement le mouvement altermondialiste à aborder un ensemble des questions qu’il ne se posait pas à ses débuts, en un mot à se « géopolitiser ».


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