– Mercredi 24 mars à 20h –
Le petit groupe que nous formons réfléchi aux meilleures manières de s’organiser pour améliorer les rapports sociaux, les conditions de travail, le fonctionnement des services publics, en pensant à ces grosses machines bien nécessaires mais pas toujours très efficaces ou réactives que sont les syndicats et au modèle d’intervention proposé par Jane McAlevey.
Lors de cette séance, nous accueillons le Dr Pierre Drielsma, membre honoraire du bureau stratégique de la Fédération des Maisons médicales et du bureau du syndicat des médecins généralistes GBO et délégué à la commission forfait à l’INAMI, pour discuter avec lui du système de santé autour de textes que vous pouvez retrouver ici : https://liege.attac.org/category/documents/sante/ .
Clémence, de La Santé en lutte, s’implique dans le combat des soignants à la Résidence de la Porte de Hal.
Évelyne, d’Extinction Rebellion et Stop Alibaba, examine comment le modèle peut fonctionner dans la défense de l’environnement.
En novembre, nous avons déjà eu le plaisir d’entendre Perrine Seron et Juliette Teicher, de la maison médicale de Saint Léonard. Dans ce contexte de pandémie, elles nous avaient déjà rappelé le rôle crucial de la ‘première ligne’ : les médecins généralistes, les infirmiers, les kinés, et mieux encore, toutes ces approches complémentaires réunies dans une équipe : une maison médicale.
Et c’est bien de cela que nous parle, Pierre Drielsma, dans les textes qu’il nous a fournis !
A la lecture des textes, nous remarquons, non sans tristesse, que des observations qui remontent à 2006, sont toujours lamentablement d’actualité. Ainsi les obstacles à développer des soins de première ligne comme la rémunération à l’acte.
Naissent alors toutes une série de questions auxquelles nous tenterons de répondre avec le Dr Drielsma :
- La rémunération à l’acte : rappel de ce dont il s’agit et en quoi ça va à l’encontre d’une médecine rationnelle ?
- L’encouragement au gaspillage : des exemples ? N’y en a-t-il pas eu de criants ces douze derniers mois ?
- Qu’est-ce que l’échelonnement et quelles objections a-t-il suscité ?
- Depuis 2006, la Belgique a introduit la notion de médecin référent et le dossier médical. Ce sont des avancées ? Est-ce suffisant ?
- Quelle réponse offrent les maisons médicales à la position des généralistes écartelés entre la bio-médecine et la psychodynamique au plan individuel, la médecine sociale et épidémiologie et l’anthropologie politique au plan collectif ?
- Sans un minimum d’incitation financière, comment attirer des jeunes vers le métier d’infirmier, de généraliste ?
- Sans parler de l’utilité des vaccins, ou de tel ou tel vaccin, il y a tout de même une question touchant à la méthode de vaccination : dans des centres plus ou moins grands, plus ou moins accessibles, en laissant le généraliste sur la touche. Qu’est-ce que cela révèle ?
- Enfin un question qui nous ramène à la raison d’être de ce groupe : quels conseils pour organiser des demandes de bon sens pour un renforcement de la première ligne en fédérant les différents groupes – les soignants, les usagers, mais aussi les décideurs politiques, contre les lobbys pharmaceutiques et financiers ?
Rejoindre la visioconférence :
https://us02web.zoom.us/j/87626050391?pwd=Q0hIMzRoVUhTbEJnR1RGNHF0QXpEZz09
ID de réunion : 876 2605 0391
Code secret : 562778