Une analyse de Nicolas Franka, économiste et membre d’Attac Liège

Embrasser la diversité monétaire
Imaginez un monde où toutes les vaches seraient les mêmes, toutes les plantes parfaitement identiques et où tous les arbres seraient élevés en forêt équine de la même essence pour une exploitation optimale. Une uniformité imposée par des industriels prônant l’efficacité à tout prix, mais surtout au prix de la diversité du vivant et de tout ce qu’il peut nous offrir, dans l’objectif d’un monde de monocultures ultra-efficient mais d’autant plus fragile.

Serait-ce là l’avenir de la productivité libérale prônée depuis des décennies sur l’autel de la performance et de la croissance ? Toujours plus s’apparente à toujours mieux. Pourtant, un défaut génétique ou une maladie naturelle, comme le scolyte de nos épicéas, et tout peut disparaitre.

Or les désastres écologiques de ce type tendent à se multiplier à mesure que le changement climatique charrie de nouvelles formes de menaces pour le vivant et que les modifications apportées par l’homme contribuent à renforcer ce risque de changement extrême.

Ces conséquences nous forcent à mettre en cause notre fonctionnement, nos
pratiques et nos modes de production. Les institutions qui régulent nos interactions ont un rôle primordial dans la régulation de nos activités, nos motivations ou démotivations à certains comportements, qui eux-mêmes ont des impacts sur la nature.

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